Parti de Sierre à 8h30, après avoir fait plusieurs haltes pour charger les participants, nous continuons notre voyage dans la bonne humeur, en direction du col de la Forclaz pour une pause-café, croissants. Ensuite nous reprenons la route pour Châtelard 1125 m, pour rejoindre le départ du Funiculaire.
De là nous embarquons dans une magnifique cabine panoramique, toute neuve, pour un parcours de 10’ en direction des « Montuires » perché à 1825m d’altitude, soit un dénivelé de 700 m. d’une longueur de 1306 m. et d’une pente de plus de 87 %, de quoi vous faire retenir votre souffle.
Les commentaires fusent de partout : le câble va-t-il tenir ? et les freins ? n’est-il pas trop chargé ? ais-je une bonne assurance vie ?
Pas le temps de se poser toutes ces questions que nous sommes déjà arrivé, à la station intermédiaire, au départ du petit train panoramique, qui va nous permettre de poursuivre notre chemin, sur 1650 m. en direction du barrage d’Emosson, traversent falaises, forêts et 5 tunnels, avec une vue imprenable sur la chaîne du Mont-Blanc,
Après 10 minutes de trajet nous quittons ce magnifique petit train pour embarquer, au pied du barrage d’Emosson, à 1815 m. dans une cabine du « Minifunic », qui en 2 minutes par une pente de 73 % et un parcours de 260 m. va nous conduire sur la place du restaurant qui surplombe le barrage à 1965 m. d’altitude. Qu’il est bon de se retrouver sur le plancher des vaches….
Après un succulent repas, servi avec soin et rapidité, au son de l’orgue de Barbarie, nous profitons de quelques instants de liberté, aimablement accordés par les organisateurs, pour flâner et nous rincer l’œil dans ce site exceptionnel, par un soleil radieux.
Après la petite verrée du patron, servie par le chauffeur de la maison Buchard, à laquelle, en tournant la manivelle, j’ai apporté une petite note musicale, nous reprenons, non sans un pincement de cœur, le chemin du retour.
Un grand merci aux organisateurs pour cette magnifique journée de détente, d’amitié et de rencontre et bravo pour votre choix. Ce sera dur dur de faire mieux.
Fernand, votre président